
La fast fashion est souvent décriée et la slow fashion encensée car oui, nous humains, aimons les catégories, c’est plus simple, ça nous rassure.
Mais alors pourquoi la fast fashion attire toujours autant les consommateurs ?
Cela m’intrigue, pas vous ?
Les modèles économiques de fast fashion n’en finissent pas de nous surprendre : toujours plus c’est que ce qui pourrait, en un mot, les résumer. Nous sommes passés de la fast fashion à l’ultra fast fashion l’être humain a ceci de surprenant qu’il a une fascinante capacité pour l’invention quand il s’agit de business.
Penchons-nous sur le modèle de Shein, proposer de produire de petites quantités et si cela fonctionne au niveau des ventes, produire plus, une sorte de teasing de la mode en sorte, fascinant n’est-ce pas ? Mais à quel prix ? Et là je ne parle pas du prix de vente.
La tendance des marchés sera de produire de plus en plus à la demande en petites quantités, les usines du futur deviennent de plus en plus agiles, selon le terme à la mode en ce moment. Alors oui, je pense que des outils sont déjà développés en Chine, alors pourquoi ne pas s’en inspirer en y mettant bien sûr les bonnes conditions de travail nécessaires au travail des collaborateurs ?
Un autre point, est la capacité de créativité, là aussi je reste pantois quant à cette capacité de reproduire mais pas tout à fait à l’identique… ça plait, les « IT » sont réfléchis et produis en quelques jours. D’accord ce ne sont pas vraiment des créatifs, mais ça marche, enfin pour le moment.
L’attrait du prix, ah oui le prix ! Il est vrai que cela défie l’entendement mais pas tant que ça, à mon avis. Car oui cela apparait comme attractif, mais la qualité est loin d’être au rendez-vous, la plupart des articles vendus sont en synthétique de piètre qualité et je ne parle même pas de l’assemblage, si vous regardez le vêtement à l’envers, vous verrez une seule couture faite par une surfileuse qui a souvent oublié d’avoir plusieurs fils et pour info cette technique de montage de vêtement garanti une solidité quand il y a 4 ou 5 fils, en deçà le vêtement doit être aussi cousu en plus par une couture au point droit.
Et l’empreinte carbone ? Des milliers de kilomètres parcourus pour être livré ? Et si l’article est retourné encore mieux (enfin pire)…
Ce modèle de la fast fashion utilise les outils de la neuro science à des fins marketing, c’est d’ailleurs enseigné en tant que neuromarketing. Le seul objectif, l’acte d’achat. Les équipes marketing de ces enseignes manient à merveille ces outils… mais c’est aussi pour cela que les clients se désintéressent très rapidement de ces achats, pas vraiment désirés, ni réfléchis.
Le pire dans ces achats, ce sont leurs fins de vie, ils se retrouvent stockés dans des dressing à attendre on ne sait quoi. Et si un tri est fait, donner a des associations par exemple, moins de 1% de ce que les associations récupèrent peut-être revendu. Le reste est envoyé dans des pays émergents, où la population ne les porte pas mais où ils sont transformés, pour faire de l’isolant par exemple, enfin ça dans le meilleur des cas, quand il y a les infrastructures si non, ils restent dans des décharges à ciel ouvert et polluent les sols et l’atmosphère. Pas très réjouissant n’est-ce pas ?
Après avoir dépeint une fast fashion pas très glamour, que pouvons-nous attendre de la slow fashion ?
Et bien qu’elle existe, c’est une bonne alternative que pourrait être la nouvelle norme !
Acheter le plus localement possible, de la qualité, une pièce que l’on aura plaisir à porter longtemps.
N’hésitez pas à regarder nos boutiques, chez Upcycline, nous garantissons de vous faire découvrir de vrais talents créatifs, près de chez vous et de qualité, des pièces uniques que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
Et pour finir, comme disait notre Coco nationale, le style n’est pas la mode, la mode passe et le style reste !
A vos commentaires si vous le souhaitez, ils nous sont très utiles et nous y répondrons avec plaisir !
Membre du collectif en mode climat :
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